• L'attaquant français de Huelva, Florent Sinama-Pongolle, joue ce week-end contre l'Atletico Madrid qui le suit en vue de la saison prochaine.

    L'international tentera de marquer pour éloigner son équipe de la zone de relégation avant de penser à son futur. "C'est une équipe (Atletico Madrid) que j'aime beaucoup, qui fait partie des grandes équipes de la Liga. (...) Ce qui m'intéresse c'est seulement de gagner."


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  • Suite à l'affaire de la banderole anti-Ch'tis, le PSG a été exclu de la Coupe de la Ligue 2008-2009 par la LFP. Mais Paris ne perd pas de points. Le club de la capitale a fait savoir qu'il ferait appel de cette décision de la commission de discipline.

    Finalement, c'est presque un moindre mal. Après la vive émotion suscitée par la banderole anti-Ch'tis déployée le 29 mars au Stade de France contre Lens, le PSG risquait gros. Mais le club de la capitale, à la lutte pour se maintenir en Ligue 1, a évité la sanction qu'il redoutait le plus : un retrait de points. Paris, qui risquait également des matches à huis-clos ou une amende, s'en sort donc bien. "Le retrait de points ne s'imposait pas, a expliqué le président de la commission, Jacques Riolacci, car la connotation raciste n'a pas été établie. La commission de discipline n'a pas trouvé dans la banderole qui a choqué beaucoup de monde, et qui exhale des pestilences désagréables, des éléments purement racistes".

    "La connotation raciste n'a pas été établie"

    Au Stade de France, lors de cette finale, la banderole "Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis" avait été déployée, suscitant une vague d'indignations sans précédent dans les milieux sportifs et politiques. "Il est incontestable que s'en prendre à une communauté, à un ensemble de population qui revendique un mode de vie et une identité commune, s'apparente à une forme de xénophobie, a ajouté M. Riolacci. Le distinguo est très subtil, d'ailleurs, le procureur de la République de Bobigny a basé son enquête sur la provocation à la haine et à la violence".

    Un retrait de points aurait été dramatique pour le Paris SG, qui lutte pour son maintien en Ligue 1. A trois journées de la fin (9 points à prendre au maximum), le club de la capitale est toujours 18e et premier relégable, à égalité de points (38 pts) avec Toulouse (diff. -6) et Lens (diff. -8), mais une moins bonne différence de buts (-9 pour le PSG). Pour une affaire de banderole similaire à Bastia ("Kébé, on est pas raciste, la preuve: on t'enc..."), le club corse, qui joue en Ligue 2, s'était vu retirer, en appel, 2 points au classement en raison de "la passivité des dirigeants du club bastiais dans la gestion de l'incident", avait expliqué la Commission supérieure d'appel de la FFF.

    Le PSG choqué

    Réfutant l'idée d'une sanction bénigne, la LFP a d'ores et déjà annoncé qu'elle ne ferait pas appel de la décision de sa commission de discipline. "La décision est très lourde, extrêmement pénalisante pour le club qui ne pourra pas défendre son titre, perd une chance pour la Coupe de l'UEFA et des rentrées financières substantielles: l'exclusion est tout sauf anodine", a expliqué Jean-Pierre Hugues, directeur général de la LFP. Les Parisiens entendent d'ailleurs tout faire pour annuler cette sanction. "Tout en condamnant à nouveau cette banderole, le Paris Saint-Germain se déclare profondément choqué par le principe même de cette sanction qui occulte la réalité des responsabilités dans cette affaire, annonce le PSG dans un communiqué. Le club mettra en &oeliguvre toutes les voies de recours à sa disposition pour contester et faire annuler cette décision".


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  • Actuellement sans club, Marcello Lippi pourrait bien retrouver un banc la saison prochaine. L'entraîneur des champions du monde 2006 avec l'Italie avoue avoir un penchant pour la Liga : "Je n'ai pas de souhait particulier mais c'est un championnat qui m'attire".


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  • Après trois échecs en quatre ans dans le dernier carré, Chelsea a pris sa revanche sur Liverpool (3-2 a.p.) et disputera sa première finale de C1. Bousculés par des Reds accrocheurs, les Blues de Roman Abramovitch affronteront Manchester United à Moscou, le 21 mai, pour un choc 100 % anglais.

    CHELSEA - LIVERPOOL : 3-2 (Aller : 1-1)
    Buts : Drogba (33e, 105e), Lampard (96e s.p.) pour Chelsea - Torres (64e), Babel (117e) pour Liverpool

    L'obstination paie souvent. Chelsea en a désormais la preuve. Roman Abramovitch, son président qui n'a d'yeux que pour la Coupe aux grandes oreilles, aussi. Après quatre échecs, dont trois aux portes de la finale, depuis son arrivée en 2004, les Blues vont disputer la première finale de C1 de leur histoire. À Moscou, terre natale de leur trésorier, comme si cela était écrit quelque part. Comme si leur destin était d'échouer à une marche de Gelsenkirchen, en 2004, d'Istanbul, l'année suivante, ou encore d'Athènes, l'an dernier, pour mieux contenter l'appétit du boss. L'estomac de Rafael Benitez, en revanche, va crier famine un petit moment. L'entraîneur de Liverpool a presque tout misé sur la scène européenne : il a perdu.

    Difficile, pourtant, de multiplier les reproches à l'égard des choix du technicien espagnol, qui aime penser à tout, mais n'a pas pu prévoir, comme au match aller, la blessure de l'un de ses défenseurs. Après Fabio Aurelio, qui avait cédé sa place à Riise au match aller, c'est Skrtel qui a dû quitter prématurément le terrain (21e). Et, comme une semaine auparavant, ce changement a été lourd de conséquences. Riise avait marqué contre son camp pour redonner espoir à Chelsea, Hyypia, suppléant de Skrtel, a lui commis une faute sur Ballack qui a rapproché les Blues de la qualification. Pris par un dribble de l'Allemand juste après un but refusé à Essien, le défenseur finlandais a offert à Lampard la balle du 2-1, et donc de la qualification, au début de la première période...de la prolongation (97e). Permettant à Chelsea de croire à nouveau en ses chances d'atteindre la dernière marche.

    Drogba frappe deux fois

    Les troupes d'Avram Grant pensaient s'y être hissés avec l'ouverture du score de Drogba (1-0, 33e), intervenue après une occasion de part et d'autre : Drogba avait trop croisé sa frappe (19e) tandis que Torres ne s'était pas imposé dans son duel avec Cech (9e). Sauf que Liverpool, fidèle à son habitude, ne meurt jamais. Les Reds ont dominé la seconde période dans ses grandes largeurs, en profitant pour relancer le suspense grâce au sixième but européen de Torres (1-1, 64e), servi par un excellent travail de Benayoun, titulaire au milieu. Mais, contrairement à ce qui s'était passé en quart de finale contre Arsenal (1-1, 4-2), le club de la Mersey n'a pas réussi à complètement inverser la tendance. Juste à inscrire son premier but à Stamford Bridge sous l'ère Benitez. Et juste à pousser Chelsea en prolongation, donc.

    La faute à un petit manque de créativité. À une baisse de régime de Gerrard, qui n'a pas toujours pesé suffisamment sur le jeu de son équipe. À un Kuyt moins en réussite dans son travail de sape et dans ses percées. À une défense pas assez vigilante dans son placement, surtout face à Drogba, intenable et plein de hargne, et qui est parfaitement venu couper un centre d'Anelka pour le but du chaos (3-1, 105e). Les Reds se sont mordus les doigts de ne pas avoir su exploiter leur force au milieu de terrain, notamment lorsqu'ils sont parvenus à prendre l'ascendant en deuxième période (du temps réglementaire). Ils se sont rendus compte qu'ils n'étaient plus "immortels" face à Chelsea lors des joutes continentales, même si un missile de Babel (3-2, 117e) a créé l'illusion d'un retour, quelques secondes seulement. Liverpool s'efface donc de la scène européenne. Au pied de la finale, ce qui n'est pas une calamité. Mais cela rappelle au club de la Mersey sa stérilité en Premier League. Comme pour le championnat anglais, le trophée se disputera entre Chelsea et Manchester.

    LA DECLA : Didier Drogba (Chelsea)

    "Je suis vraiment content pour le club. Cela fait plusieurs années que nous essayons d'atteindre la finale. Ce que nous avons réussi ce soir est formidable pour le club et ses supporteurs. Rafael Benitez (ndlr: de Liverpool) est un entraîneur fantastique, mais j'ai été un peu déçu par ses déclarations (ndlr: l'accusant de simuler des fautes). Ses remarques étaient très personnelles. Le football, ce n'est pas ça. Je fais tout pour donner une bonne image du football anglais."


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